Vous ne le savez peut-être pas, mais il s'est ouvert il y a trois ans, au 69 de la rue Saint-Martin dans le 4e arrondissement de Paris — ça ne s'invente pas —, un magasin qui n'est autre qu'un sexshop de luxe. Ce n'est pas le genre des magasins de Pigalle, la clientèle que l'on voit entrer et sortir ne me semble pas la même.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le quartier, le 69 est en face de l'entrée principale de l'église Saint-Merri. Ce n'est pas grave. En revanche, ce qui est beaucoup plus grave, c'est qu'il se trouve à quelques pas de là une école privée et catholique munie comme toute bonne école de la calamité que sont les associations de parents d'élèves, surtout lorsque ceux-ci sont bien pensants, catholiques ou prétendus tels.
Je m'explique.
Je passe assez souvent dans cette rue et s'il est vrai que l'on voit assez facilement le type d'accessoires que vend cette boutique, la vitrine est soignée et ne fait pas montre de vulgarité. Il n'y a aucun étalage d'objets douteux. C'est sans compter avec la pugnacité de cette association de parents d'élèves qui n'a eu de cesse que de faire fermer cette boutique qui dépraverait leurs chères têtes blondes. Tu parles, j'aimerais assez savoir ce qui se dit ou se passe dans la cour de récréation de l'école en question.
Mais obliger à faire fermer par décision de justice un commerce n'est pas chose simple. Après avoir cherché un biais pour attaquer, l'association en question a trouvé qu'il existait un texte de loi qui interdisait la vente d'objets pornographiques à moins d'une certaine distance d'un établissement scolaire. D'objets pornographiques, notez bien, pas d'articles érotiques. Le problème est donc la qualification des objets vendus dans cette boutique. Il n'est donc pas question de demander brutalement à la justice de la faire fermer, mais de lui demander de statuer pour savoir si oui on non le godemichet est un objet simplement pornographique ou vulgairement érotique, et si les objets en question sont pornographiques, dans un second temps, on demandera à cette même justice l'application de la loi en question obligeant la fermeture de la boutique.
À cette heure troublée, il se trouve tout de même des gens qui n'ont rien d'autre à faire que de traîner le gérant d'une boutique qui fonctionne depuis trois ans devant la justice en demandant à cette justice de trancher pour savoir si le vibromasseur est du domaine de la pornographie. Personne dans le quartier ne s'est plein de cette boutique qui encore une fois ne ressemble pas du tout à ce qu'on peut voir un pâté de maisons plus loin, rue Saint-Denis. Personne en passant devant la devanture ne peut imaginer un seul instant que la vitrine en question puisse dépraver les plus âgés des élèves de cette école qui n'ont rien à apprendre. Les plus jeunes ne sont pas encore intéressés par la chose. Personne, sauf les parents d'élèves qui ne sont d'ailleurs peut-être pas les derniers à y entrer.
J'espère simplement que la justice déjà surchargée et qui n'avait pas besoin d'être engorgée un peu plus par une telle procédure va trancher en faveur de la boutique et condamner lourdement cette association.
J'ajoute que lorsque je vois de tels agissements, j'ai honte d'être catholique. Et qu'est-ce que ça doit être dur pour Dieu d'être aimé par des cons !
Je suis l'heureux possesseur d'une Citroën XM. Plus exactement, je suis possédé par Citroën. Aussi loin que je remonte, je n'ai jamais roulé à titre personnel qu'en véhicules affublés du double chevron et utilisant du LHM : 2CV, GSA berline club, BX 14RE (modèle export Finlande avec des équipements improbables et des options totalement surréalistes), DS 23 injection électronique Pallas et maintenant, ayant décidé de mettre un pied dans la modernité, une XM. Disons que j'ai un faible pour leur tenue de route, la suspension hydraulique et le freinage à haute pression et qu'après avoir eu dans les mains un certains nombre de voitures de fonction, je suis toujours revenu, pour parodier les chansonniers des années 1930, aux Pitroën du père Citron.
J'ai trouvé ce véhicule tout à fait par hasard, à la fois dans une sortie de grange et une succession, avec un kilométrage et un tarif indécents. Le modèle étant une OPR 7550, la suspension n'est même pas sujette à la rupture du dôme de suspension avant traditionnelle des séries Xantia et XM (pour la XM le problème a été corrigé à partir de l'OPR 7196, vérifiez le tampon au dessus de la pastille de pression des pneus dans l'ouverture de la porte avant du côté conducteur si vous avez un doute, on ne sait jamais…). Il faut simplement que je fasse remplacer le garde-boue du passage de roue avant droit, celui-ci étant détérioré. J'ai donc pris mon téléphone pour téléphoner à Citroën. Lorsque je dis Citroën, je ne parle même pas d'une concession, mais d'une succursale parisienne qui a déjà vu passer un bon nombre de mes véhicules bizarres puisque je m'y suis même rendu un jour avec mon T2350.
La réponse a été laconique : pièce NFP. Pour ceux qui ne le sauraient pas, NFP signifie en patois automobiliste « ne fournissons plus ». En bon français, cela revient à un « démerdez-vous et faites les casses, on n'en a plus rien à foutre de votre tas de tôle ». J'exagère à peine et prends la chose assez mal pour un véhicule à plus de 30 000 €.
Remettons les choses en perspective puisque je ne suis pas en train de parler d'une GS des années 1970 ou d'une Traction Avant — encore que je sache où trouver des pièces neuves pour ces véhicules, je vous donne les adresses contre l'envoi d'un carnet de timbres pour la réponse —, je vous parle d'une automobile qui était le fer de lance de la marque et qui est reconnue comme une grande routière capable de faire plus de 500 000 km sans problème. C'était même un véhicule qui concurrençait sérieusement les Mercedes sur leurs propres terres. Or aujourd'hui, dix ans après l'arrêt de sa commercialisation, une pièce aussi commune qu'un garde-boue est marquée NFP. Même chose pour les pièces d'usure comme les dômes de suspension avant qu'il faut aller reconditionner en Lituanie parce que l'élastomère a une fâcheuse tendance à cisailler.
Je puis donc aujourd'hui rouler tous les jours en DS, en 2CV, en 11CV TA car toutes les pièces sont disponibles, mais je ne peux pas rouler dans un véhicule de dix ans d'âge sans être contraint au bricolage. C'est tout de même assez cocasse. Citroën ne s'y prendrait pas autrement si son but était de nous forcer à mettre nos véhicules à la casse pour en racheter des neufs. Mais pourquoi donc racheter une C6, remplaçante actuelle de la XM, peut-être déjà en fin de vie, si c'est pour être contraint de la jeter dans dix ans parce que les pièces courantes ne seront plus disponibles ? Certaines pièces des C5 premiers modèles sont déjà NFP ! Par ailleurs, vu la rapidité d'étude actuelle des véhicules, jamais je n'achèterai un modèle ayant moins de cinq ans d'existence, j'ai déjà trop utilisé de briques pour essuyez les plâtres.
D'autres constructeurs, pourtant, garantissent la disponibilité des pièces durant vingt voire cinquante ans, et ne s'opposent pas à ce que les sous-traitants continuent à fournir les utilisateurs en dehors du circuit officiel de la marque (comme Citroën le permettait pour ses anciens véhicules où Marchal et Valeo à l'instar de bien d'autres équipementiers continuent à fournir des pièces).
Je crois que si la politique de la maison mère reste la même dans les années à venir, que si leurs véhicules continuent à être considérés comme des objets jetables, je risque fort de changer de crémerie. Mais il faut soulever un dernier point. Une armée de collectionneurs permet d'entretenir et de faire vivre le patrimoine culturel industriel en entretenant des véhicules hors d'âge. S'il est aujourd'hui possible d'entretenir une 11CV TA, une DS ou une C6 — la vraie, celle des années 1930 — et s'il est possible d'utiliser ces véhicules, qu'en sera-t-il de véhicules emblématiques comme la XM dans quelques années ? Tout un patrimoine risque fort de passer dans les oubliettes de l'histoire pour des raisons purement mercantiles !
Je suis en train d'essayer de faire fonctionner des modules Zigbee. Cette technologie est utilisée pour commander des prises de courant, des lampadaires, voire pour plus prosaïquement effectuer des relevés de consommation. Il n'y a qu'un seul petit problème, seule la couche réseau est réellement normalisée sous le petit nom de IEEE 802.15.4, les couches les plus hautes étant visiblement — et sans que cela ne soit dit très fort — parfaitement et totalement propriétaires. Il y a bien des profils d'utilisation, mais aujourd'hui, j'ai été incapable de commander une prise de marque A avec une télécommande de marque B utilisant le même profil.
Je me suis donc mis en quête d'un sniffeur de réseau parce qu'en regardant directement les paquets qui passent sur mon réseau en direction de mes émetteurs, j'avais des boutismes différents en fonction de l'origine de ces émetteurs, ce qui est assez cocasse pour quelque chose censé être interopérable et surtout utilisable par tout un chacun.
Le seul fournisseur identifié vendant un tel appareil qui ne soit pas en rupture de stock est Texas Instrument. À 49 $US le sniffer, ce n'est pas bien cher et j'ai passé une commande hier pour deux appareils. Lors de l'energistrement de la commande, je vous jure que c'est vrai, j'ai eu droit à ceci :
Je ne sais pas si vous voyez bien le côté absurde de la chose. D'une part la portée des modules Zigbee, même avec répéteurs, n'excède pas quelques dizaines de mètres, mais pensez-vous vraiment que quelqu'un qui a besoin d'un tel outil à fins d'évaluation pour une utilisation dans un domaine potentiellement interdit par le gouvernement américain va le crier sur les toits ? Si j'avais à construire une bombe, j'essayerai au moins de la commander à plus d'une dizaine de mètres de distance pour éviter de sauter avec elle. Si j'avais l'étoffe d'un kamikaze, j'aurais tendance à allumer la mèche avec un vulgaire briquet, cela risquerait d'être bien plus efficace.
D'un autre côté, si un type est assez bête pour commander une bombe à l'aide d'une télécommande Zigbee, il se supprimera en même temps que ses malheureuses victimes prouvant par là — c'est Darwin qui l'affirme — qu'il n'était pas assez intelligent pour survivre dans un écosystème moderne et que les terroristes sont définitivement des imbéciles.
La moralisation du capitalisme financier est incontestable, Henri Guaino l'a dit, alors c'est certainement vrai. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais personnellement, j'ai comme un doute. J'ai d'autant plus un doute que la taxe sur les transactions financières existe depuis quelques années — dixit les fonctionnaires de Bercy qui savent, eux, au moins de quoi ils parlent et de quoi il retourne exactement — sans que jamais son décret d'application n'ait été publié. Prétendre à trois mois de l'élection présidentielle qu'on va légiférer sur cette taxe sur les transactions financières, dans l'urgence comme chaque fois depuis cinq ans et parce qu'on est en fâcheuse position dans les sondages, est donc une pure tartufferie puisqu'il suffirait de publier un simple décret d'application. Pourquoi n'a-t-il pas été publié depuis tout ce temps ? Nul ne le sait vraiment. Sans aucun doute un oubli.
De toute façon, cette taxe est une mauvaise réponse à une bonne question. Le véritable problème n'est pas les transactions financières, mais la volatilité du capital — et des valeurs marchandes des entreprises — qu'elles induisent. Taxer les transactions financières à hauteur de 0,1 % ou de 1 % est ridicule tant que la marge du détenteur des titres est supérieure. C'est même parfaitement inefficace d'autant que cela risque juste de donner de l'activité à la City. Pourtant, il faut lutter contre la volatilité du capital qui est principal problème des entreprises françaises. Et pour cela, il convient de taxer d'autant plus sévèrement les transactions que le temps de détention des titres a été faible. Il convient aussi d'interdire les ventes à découvert. J'ai au l'occasion de voir un client, trader de son état, qui spéculait uniquement sur des titres d'assurance-vie à un horizon de deux secondes ! De façon totalement automatique, ce type faisait la culbute à chaque fois, que les titres montent ou descendent parce qu'il pouvait vendre à découvert. Les plus-values sur de telles transactions devraient être taxées à 80% pour reinjecter l'argent en circulation dans l'économie réellement productive. À l'opposé, quelqu'un qui garde un titre durant plusieurs années devrait être exonéré de taxe. Vous allez me dire que ce serait difficile à mettre en place. Peut-être, mais on le fait bien pour les transactions immobilières et cela aurait au moins le mérite de stabiliser le capital.
La lutte pour le financement des entreprises doit être une priorité absolue. Une fois que les entreprises françaises fonctionneront à nouveau, nous aurons réglé une grande partie de nos problèmes. Je ne pense pas à la dette, mais à notre déficit structurel que gauche et droite n'ont su résoudre depuis des lustres. Cela fait plus de trente ans que toutes les entreprises françaises sont sous-financées pour plusieurs raisons structurelles. Tout d'abord une fiscalité aberrante qui change subtilement tous les ans (crédits d'impôts en particulier CIR, niches diverses et variées, taxes revenant à taxer les immobilisations et j'en passe). Le jour où cette fiscalité sera remise à plat et stabilisée, nous aurons fait un immense pas en avant. Je ne suis pas en train de dire qu'il faut augmenter ou réduire la fiscalité des entreprises, mais il faut qu'un patron de PME puisse savoir d'une année sur l'autre à quelle sauce il va être mangé.
Il faut aussi lui simplifier la vie. Son travail est avant tout de faire fonctionner une entreprise et non de faire de la paperasserie administrative en essayant vainement d'appeler les employés de ces belles administrations que le monde entier nous envie et qui portent les doux noms de Centre des Impôts des Entreprises, de Pôle Emploi et d'URSSAF. Un guichet unique, avec des gens compétents et qui commencent par ne pas vous prendre pour un voleur lorsque vous les appelez pour signaler une erreur, serait un très bon début. Il est très cocasse d'entendre les membres de ces administrations se plaindre de la violence verbales des heureux contribuables lorsqu'on a été de longue date en contact avec ces gens. Le plus surprenant est qu'ils n'aient jamais été agressés physiquement sachant le nombre d'erreurs — toujours en leurs faveurs bizarrement — qu'ils peuvent commettre. Depuis dix-huit mois, je n'ai plus reçu un bordereau exact, ou lorsqu'il est exact, on me compte des pénalités de retard alors que le règlement a été envoyé en temps et en heure. Et après rectification, souvent plus de six mois après les faits, j'obtiens dans le meilleur des cas un dégrèvement comme si j'étais coupable d'une faute imaginaire.
Pour permettre aux entreprises de fonctionner, il faut aussi leur permettre de se financer. Cela passe par les banques et non par les investisseurs privés. L'investisseur privé ne cherche qu'un placement pour défiscaliser son ISF, investissement qui n'est pas pérenne par construction, d'une part parce qu'il cherche à investir au nominal des actions et d'autre part parce qu'il revendra au mieux disant au bout de cinq ans. Vous allez me dire qu'il est possible d'écrire un pacte d'actionnaires, mais s'il n'est pas respecté par l'investisseur et qu'il a déjà vendu ses parts, même en allant devant un juge, votre capital aura déjà été vendu. Et ce capital peut être vendu sans votre accord parce que la première chose que fait un investisseur professionnel, c'est de vous forcer à changer vos statuts pour justement faire en sorte de pouvoir vendre sans passer par une assemblée générale ou un changement des statuts. Ouvrir un capital à de tel investisseurs revient souvent à faire une croix sur son travail et il faut être fou ou inconscient pour accepter. Personnellement, j'ai été approché par de tels investisseurs, même par des investisseurs étrangers (russes, indiens, arabes) parce que mon entreprise a développé sur ses fonds propres un système d'optimisation qui a reçu plusieurs prix et qui intéresse du monde, mais jamais je n'ai eu une proposition de financement à hauteur de 200 000 euros de banques françaises pour achever l'industrialisation du produit. La simplicité pour moi aurait été de tout vendre à un investisseur étranger plutôt que de continuer à me battre et je me demande si ce n'est pas ce que je ferai la prochaine fois que l'occasion se présentera.
Parce que les banques ne jouent pas le jeu et ont droit de vie et de mort sur une PME sans jamais n'avoir à justifier leurs positions. Encore une fois, il ne s'agit pas que les banques financent tout et n'importe quoi, mais qu'elles participent à l'économie réellement productive. Il faut donc fiscaliser les rentes des titres financiers en défiscalisant les rentes des parts des entreprises. Il faut aussi interdire tout ce qui ressemble de près ou de loin à un fonds commun de placement. Pourquoi ? Parce que la survie d'une entreprise est assurée dès que sa trésorerie est positive. Avec les fonds communs de placement, un organisme quel qu'il soit fédère un ensemble de petits porteurs et contrôle dans les faits une entreprise en lui imposant des rendements conséquents. Si la direction de l'entreprise en question ne s'y plie pas, que se passe-t-il ? Quelque chose de très simple, le capital va à une autre entreprise, qui semble sur l'instant plus prometteuse, dégradant la capitalisation de la première et lui fermant l'accès aux emprunts bancaires.
Comme les banques ne jouent plus le jeu, il existe un autre grand machin qui s'appelle Oséo et qui coûte un argent fou à l'état. Oséo est un organisme censé aider les PME à trouver des sources de financement. Sauf qu'Oséo n'avance un centime que lorsque l'entreprise a déjà trouvé un centime dans une banque, ce qui est une gageure. Et lorsque la PME trouve un financement bancaire, généralement sur du vent parce qu'il faut voir le type de projets financés actuellement par les banques, elle engrange l'avance remboursable d'Oséo et au choix est vendue ou met la clef sous la porte. Résultats nuls ou presque.
Un dernier point doit trouver une solution. Aujourd'hui, lorsqu'une entreprise accuse un impayé d'une autre entreprise, il faut que l'action de recouvrement soit simplifiée. Il est inadmissible de voir des entreprises au bord du dépôt de bilan à la suite d'impayés injustifiés parce que la justice ne fait pas son travail. Aujourd'hui, une entreprise ne gagne pas contre une autre parce qu'elle a raison, mais parce qu'elle a assez d'argent pour aller au bout d'une procédure. Lorsqu'un client indélicat décide de ne pas vous régler pour optimiser sa trésorerie, vous savez que vous en avez pour au moins deux ans de procédure sans être sûr du résultat d'autant qu'un titre exécutoire obtenu en référé en première instance peut être rendu caduc par une cour d'appel parce qu'il n'a pas été contradictoire. En d'autres termes, l'avocat de l'assigné sait qu'il est possible de casser en appel un titre exécutoire en évitant de se présenter en première instance. C'est très pratique et tous usent de cet artifice en espérant que le créancier mette la clef sous la porte pour que la procédure s'éteigne. Il y a aussi le cas où le juge du tribunal de commerce est copain comme cochon avec la partie adverse (cas vécu). En mettant de l'ordre dans la justice, par exemple en interdisant les renvois plus que nécessaire et en surveillant d'une manière ou d'une autre les magistrats et en les rendant responsables de leurs actes et de leurs décisions, on arrivera mécaniquement à fiabiliser les ressources des entreprises. Si on pouvait en même temps supprimer les tribunaux de commerce et les remplacer par des chambres commerciales de tribunaux de grande instance (comme dans certaines villes françaises qui refusent les tribunaux de commerce pour entre autres ces histoires de copinage), on ferait aussi un grand pas.
Toutes ces mesures mises bout à bout expliquent en grande partie les problèmes des PME françaises donc de l'économie française dans sa globalité. Sans ces PME, pas de plein emploi ni de rentrées fiscales. Sans ces PME, aucun moyen pour financer les politiques à venir de quelque bord qu'elles soient.
Nous avons dans notre paysage politique quelqu'un qui mériterait à être mieux connu. Je vous laisse seuls juges et ne ferai ici aucun commentaire supplémentaire.
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