Association de malfaiteurs déclarée d'utilité publique

02.07.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

Vous le savez, ou vous l'avez peut-être oublié, mais en 2010, à la suite de plusieurs impayés de clients dont certains résultant de faillites frauduleuses, couvertes par les tribunaux de notre beau pays, et n'étant absolument pas suivi par ma banque historique (celle-là même qui m'avait grondé l'année précédente pour avoir trop d'argent sur mon compte courant), je me suis décidé à licencier l'ensemble de mes salariés. À partir de ce moment, j'ai eu les pires problèmes avec ce grand machin lamentable qu'est l'URSSAF et que le monde entier nous envie.

Non que je n'avais pas réglé un appel de charge, mais pour ne pas avoir de problème, j'ai eu le malheur de régler grâce à deux chèques personnels un trimestre de cotisation. Et l'URSSAF ne sait pas faire parce que l'URSSAF ne tient pas de comptabilité analytique.

Je n'avais plus eu de nouvelles du dossier en question depuis octobre 2012. Plus d'un an et demi. Mais si l'URSSAF est peuplée d'incompétents, ce sont des incompétents qui ont de la mémoire.

Hier, j'ai eu la chance de trouver un acte d'huissier au courrier. Par cet acte, j'étais informée d'une contrainte à payer, que cette contrainte m'avait été signifiée le 26 juin et qu'un avis de passage avait été laissée courtoisement dans la boîte aux lettres. Or le 26 juin, il y avait quelqu'un dans mes bureaux. Le 26 juin, Maître André S. mandaté par l'URSSAF d'Alsace ne s'est pas déplacé. Comme il n'a pas laissé non plus d'avis de passage. Ce n'est pas la première fois, c'est un habitué. Pour être exact, c'est au moins la troisième fois. Mais comme je n'ai que quinze jours pour faire opposition à la contrainte et que le délai court depuis la signification par huissier, le procédé est un peu cavalier.

Il faut ajouter que jamais je n'ai eu de mise en demeure de la part de l'URSSAF depuis que mon expert-comptable leur a prouvé que les sommes réclamées aujourd'hui avaient déjà été réglée depuis longtemps à la date d'octobre 2012, courrier recommandé de dix-sept pages envoyé avec accusé de réception à l'attention de ma gestionnaire de compte et qui n'a provoqué aucune réaction de la part de l'URSSAF. L'URSSAF a même nié avoir reçu ce courrier jusqu'à ce que je leur mette sous le nez l'accusé de réception.

Et là, rien. Plus de nouvelles. Mon expert-comptable leur avait pourtant demandé de présenter des pièces comptables contradictoires en face des miennes pour discuter sur une base solide. La seule que j'ai obtenue est un torche-cul, copier-coller dans un tableau excel de je ne sais quel document et grâce à laquelle mon comptable a pu valider a posteriori son propre calcul. Avec les mêmes montants, l'URSSAF arrive à des sommes bien différentes et surtout différentes d'un courrier à l'autre. En août 2012, je devais un peu plus de 8600 euros, mon comptable trouvant 500 euros (dont une bonne part de pénalités diverses et variées). En octobre 2012, avec les mêmes données, je devais soi-disant à l'URSSAF 2600 euros. Aujourd'hui, l'huissier me demande avec les pénalités, les frais et tout le reste 2400 euros pour un trimestre de 2010 qui a été intégralement payé.

Nous vivons dans un beau pays. Pendant que l'URSSAF emmerde les PME qui ne peuvent pas se défendre et, surtout, qui ne vont pas engager des frais pour tenter de justifier leur position pour une dette sociale supposée de 2400 euros, les grandes entreprises font du chantage à l'emploi et ne sont pas à jour de leurs cotisations.

Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Au minimum, la chambre nationale des huissiers de justice sera informée des manières de faire de cet huissier. Je ne suis pas un délinquant et entend être traité selon le droit. Il y aura aussi un dépôt de plainte contre le directeur de l'URSSAF d'Alsace parce que cela commence à bien faire. Je ne sais pas encore si je dois aller devant le TASS ou demander une citation directe en correctionnelle pour extorsion de fonds sous contrainte.

La suite au prochain épisode.

 

Épreuves de mathématiques

29.06.14 | par Le Grincheux | Catégories: Vieux con, Matheux pervers

Décidément, les mathématiques posent problème aux étudiants de tous les âges cette année. Après les lycéens qui se sont plaints à la sortie de leur épreuve scientifique jeudi 19 juin, c'est maintenant au tour des collégiens de se révolter à la découverte du sujet de brevet 2014.

Pour couper court à la discussion relayée par internet, voici donc cet exercice tant décrié :

 Fig. 1 : épreuve vraiment trop difficile

Soyons tout de même sérieux quelques minutes. Cet exercice est trivial. Quelques triangles semblables de Monsieur Thalès, quelques conversions et le tour est joué. Il n'y a vraiment pas de quoi en faire un fromage.

Et pourtant, les bougres s'insurgent contre la difficulté de l'exercice.

Ils n'ont qu'à passer moins de temps à écrire des bêtises sur internet et plus à réviser. C'est bête et simple comme exercice. De mon temps, en troisième, on savait extraire les racines à la main et on n'osait pas se plaindre d'un exercice trop difficile.

 

Cachez ces zéros que je ne saurais voir !

28.06.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvais esprit, Je hais les politiciens

Les marronniers ont la vie dure. En ces temps d'examens, comme tous les ans, ressurgit la suppression des notes à l'école élémentaire et au collège. Il paraîtrait que c'est en raison de ces notes que les élèves ne progressent pas parce qu'ils sont stigmatisés par leurs mauvaises notes. Jamais en raison des méthodes aberrantes utilisées par l'éducation nationale qui n'est malheureusement plus instruction pour faire entrer les enseignements de base dans leurs caboches blondes ou par leur manque de travail. C'est toujours la faute des autres et le système de notation est un bouc émissaire bien pratique. Il paraîtrait aussi que les parents d'élèves ne sauraient pas trop à quoi correspond une note sur vingt. Il y a finalement longtemps que le niveau baisse…

Personnellement, je vois tout de même mieux ce que vaut un cinq ou un quinze sur vingt qu'une pastille de couleur jaune. D'autant que si certains collèges utilisent le rouge, l'orange et le vert, cela ne revient qu'à passer d'une notation sur vingt à une notation sur trois, d'où une perte d'information assez conséquente.

Ce n'est pas tout. Il faudra faire des moyennes de couleurs ou, au pire, décider à partir de combien de pastilles vertes dans un groupe de pastilles multicolores le résultat devra être vert. Et les professeurs de mathématiques seront en droit de se demander si ce groupe est commutatif. De grandes discussions en perspectives pour occuper les fonctionnaires du ministère et justifier de leurs traitements. La réponse la plus probable de la commission Théodule ad hoc sera certainement une sorte de moyenne. Entre le jaune et le bleu, ce serait assez facile. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'aspect grandiose du mélange. Cela ferait une pastille verte, verte comme les forêts, comme l'espérance. Cela permettrait de repeindre les bulletins, de leur donner une couleur tendre, d'installer le printemps dans ces papiers de merde pour paraphraser Blondin à moins qu'il ne s'agisse d'Audiard. Un seul problème, si le bleu est utilisé en pavillon sur les plages, il ne l'est pas encore dans les systèmes de notation post-modernes où il faudra s'arranger avec des pastilles rouges, orange et vertes.

Et je vous le donne en mille, quelle est la couleur résultant du mélange entre le vert et l'orange ? Vous ne voyez pas ? Vous ne serez donc pas choqué lorsque votre rejeton recevra son bac à lauréats (sic) avec une mention caca d'oie !

 

Carnet noir

27.06.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur

Ce 27 juillet 2014 était diffusée la dernière émission des Grosses Têtes animée par l'inoxydable Philippe Bouvard sur RTL.

Après trente-sept ans de bons et loyaux services, ayant dépassé le nombre d'annuités requis pour prétendre à une retraite à taux plein, il s'efface devant Laurent Ruquier. L'humour de Bouvard n'était pas le plus léger, mais était loin de ce à quoi Ruquier nous a habitué. Une page se tourne.

La question est maintenant de savoir pourquoi cette émission est maintenue après le départ de son animateur vedette. Auraient-ils oublié chez RTL le fiasco de l'épisode Christophe Dechavanne?

Personnellement, tant qu'on me laisse José Artur, je m'en moque!

 

Fête de la beuverie

22.06.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais les politiciens

Je ne remercierais jamais assez Jack Lang pour avoir inventé la fête de la musique et l'obligation de s'en réjouir à date fixe. Hier soir, comme à son habitude, la fête de la musique était le massacre de nos tympans par des hordes braillardes de fêteurs avinés. Et lorsque je dis avinés, je suis très en dessous de la vérité.

Hier soir, je me suis retrouvé embrigadé dans un dîner rasoir. Embrigadé, c'est le cas de le dire, le nombre d'officiers supérieurs au mètre carré était bien supérieur à ma tolérance habituelle. Mais j'étais rassuré, nous sommes bien défendu, au moins jusqu'à ce que l'ennemi arrive à nos portes, les géraniums étant déjà à nos fenêtres.

Vers 1h00 du matin, il me fallait tout de même quitter ce dîner mondain et cette lointaine banlieue résidentielle pour revenir dans mes foyers. J'ai été très surpris de ne pas voir le plus petit troupeau bêlant sur une vingtaine de kilomètres. J'étais presque joyeux, pas de mauvais goût musical, pas de type jouant faux se prétendant le nouveau Bernstein, pas de brailleur chantant la Mer de Debussy un ton en dessous en buvant la tasse. Non, rien. C'en était presque étrange.

Le calme avant la tempête.

N'étant pas foncièrement suicidaire, j'ai décidé d'éviter les grands boulevards et le centre de Paris où devaient quand même se tenir quelques regroupements festifs. Festifs !…

Jusqu'à la place de Stalingrad, aucun problème, il n'y avait pas plus d'embouteillages delanoesque qu'en plein jour, seuls quelques dizaines de types étaient en transe du côté de la cité de la musique, façon derviches tourneurs. Mais alors, le long du canal Saint-Martin, parcours malheureusement obligatoire pour se rendre à mon garage, c'était dantesque. Ce n'était pas la fête de la musique mais celle des bistrotiers. Une foule compacte qui ondulait sur des bruits sortis d'une sonorisation qui devait faire au bas mot quatre fois 14000W épanchait sa soif de musique à grands coups de boissons plus ou moins alcoolisées et, vue la tête de certains, de substances illicites. Ce n'était pas de la musique, ce n'était même plus du bruit, tout au plus celui de mouvements de foule et des bouteilles jetées sur la chaussée.

Les véhicules contraints de passer quai de Valmy roulaient littéralement sur les bouteilles, les verres, les déchets de cette foule inhumaine. Et le plus beau, la cerise sur le gâteau, un type a frappé ma voiture parce qu'il a dû se pousser pour me permettre d'entrer dans la rue à sens unique dans laquelle se trouve mon garage. L'an prochain, si je suis obligé de sortir un 21 juin, je penserai à prendre une batte de baseball pour leur apprendre la politesse !

Quant à mon entrée de garage, elle va faire le bonheur de la concierge. La bière coulant à flots étant diurétique, elle a servi malgré elle d'urinoir toute la soirée. L'odeur en était écœurante.

Faites gaffe les fêteurs de tous poils. L'an prochain, j'installerai une clôture à vache. À défaut du bon goût, ça vous apprendra au moins que l'urine est un très bon conducteur !

 

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