Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

30.09.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvais esprit, Je hais les politiciens

Le FN ne recule vraiment devant rien. Et pourquoi devrait-il se gêner, plus c'est gros, plus ça passe. Et les électeurs ont la mémoire courte. Je vais donc rappeler ici quelques fondamentaux du parti.

En effet, officiellement, la ligne du parti est de condamner le cumul des mandats. Pourtant, dimanche soir, deux élus FN faisaient leur entrée à la chambre haute, deux élus élus cumulards défendant bec et ongles le fait de pouvoir cumuler leurs mandats. Cela fait un peu désordre dans le monde simpliste et bien ordonné du FN.

Ce n'est pas très cohérent, mais peut-on raisonnablement attendre plus de tels élus ? Le non cumul des mandats, c'est bien lorsqu'on n'en a pas. Mais quand on commence à en avoir, la vision est toute autre et on se met à aimer, à justifier ce cumul. Parce qu'on a tout de même entendu le nouveau cumulard de 28 ans justifier qu'on ne pouvait pas être un bon sénateur sans être un élu local. Le même qui éructait exactement le contraire lorsque son égérie le lui demandait.

Il n'y a pas à dire, les hommes nouveaux viennent de se prendre une baffe. Lorsqu'ils sortent du rang du FN, on ne les reconnaît plus d'ailleurs qu'à leurs godasses.

 

Le changement, c'est maintenant

21.09.14 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

En cette période d'universités d'été voire de rentrée des différents partis politiques, j'en étais à fureter sur le net en cherchant quelles étaient les nouvelles idées nocives des différents partis. J'écris bien nocives puisqu'il paraît que Nicolas Sarkozy a décidé en fin de semaine dernière de revenir dans l'arène politique. Lui qui jurait sur le cœur qu'on ne l'y reprendrait plus et qu'il se retirait de la vie politique à la suite de son échec de 2012, le voici qui revient sans prétention aucune puisqu'il pronostique déjà la défaite de tous ses concurrents. Si la droite française ne se reconnaît plus que dans ce triste sire poursuivi par une brochette de juges d'instruction qu'il voulut en son temps supprimer, elle n'aura en définitive que ce qu'elle mérite. La France avec elle.

Il revient, avec toute sa clique juste recouverte d'un petit vernis de respectabilité. Pourtant, il aurait bien fait, en 2012, de définitivement quitter le milieu politique. Comme l'opposition de l'époque aurait été avisée comprendre que son candidat, François Hollande n'avait pas gagné. Seul Nicolas Sarkozy, et non la droite, avait perdu. Mais les socialistes n'ont pas de mémoire et ont réussi à se faire encore plus haïr que l'ancien président.

Donc, disais-je, j'ai fini par tomber sur le site internet du Parti Socialiste français. Et ce que j'y ai découvert m'a fait lever un sourcil dubitatif.

Fig. 1 : le capitalisme, c'est maintenant

Il y a donc une boutique du Parti Socialiste. Et encore, je n'avais pas vu le pire que je vous épargne puisqu'il y a des T-shirts permettant d'arborer fièrement le portrait de Jaurès revu et corrigé à la sauce Andy Warhol. De quoi se retourner dans sa tombe plus sûrement que lorsque Nicolas Sarkozy avait invoqué ses mânes en d'autres temps.

Nous avons donc pour les prochaines échéances électorales, d'un côté un homme qui se veut providentiel, organisateur de sarkothons, et d'un autre un parti politique qui en est réduit à jouer les marchands du temple sur le dos des grands anciens. Je ne sais pas vous mais moi, autant des porte-clefs UMP ne me dérangeraient pas plus que cela, autant que les socialistes cherchent à se faire de l'argent avec la tête de Jaurès… Passons, nous vivons une époque moderne.

Heureusement, certains sont plus dignes et moins myopes que d'autres. Voici quelques extraits du discours de François Bayrou en clôture de l'université d'été du Mouvement Démocrate. Il faut la peine d'être lu.

On peut changer les choses avec le monde de l'éducation. J'ai beaucoup d'estime pour lui. Il y a en France une légende qui veut que ce soit un monde maudit. Moi je me porte en faux. Je crois que c'est une communauté humaine avec une haute conscience, avec quelques défauts, quelques travers et quelques réflexes, notamment lorsqu'il s'agit d'avoir des moyens pour créer des postes. Mais on peut discuter avec eux.

Nous avons trois chantiers immédiats devant nous.

Le premier, ce sont les fondamentaux : lecture, écriture, calcul. D'ailleurs, beaucoup de Français, d'ouvriers, de femmes et d'hommes humbles ont été choqués d'entendre le ministre de l'économie dire que les ouvriers de Gad étaient probablement illettrés. Mais il y a beaucoup de bac+2 dans cette entreprise, qui se sont  tournés vers le matériel, en fonction du marché du travail. Le mot "illettré" peut traduire un certain nombre de difficultés. J'ai présidé le groupe permanent de lutte contre l'illettrisme. Mais ce n'est pas la même chose de dire qu'il y a un problème d'illettrisme en France et de traiter quelqu'un d'illettré. La responsabilité du malaise d'un certain nombre d'entreprises ne vient pas de la situation des employés des salariés ou employés. Ce n'est pas juste. Nous avons un grand problème de transmission des fondamentaux. 30% des élèves sont en grande difficulté devant la lecture et l'écriture. Il faut faire de cette transmission une priorité absolue. Il existe des outils numériques pour multiplier les exercices pour aller de la lettre au son et au sens. Beaucoup d'outils ne sont pas utilisés. Le travail sur la transmission doit être un impératif pour ceux qui veulent aller à la reconquête de l'éducation nationale.

Deuxièmement, on a un problème de culture générale. Alors on me dit qu'il y a internet, mais non : google est certes un outil admirable, mais c'est une jungle, et si vous n'avez pas la culture générale qui est à la fois la carte et la boussole de cette jungle, vous ne pouvez pas vous en sortir. La clé d'internet, ce n'est pas le numérique, c'est la culture générale. Si on veut être progressiste, alors il faut être du côté des acquis, et vous avez même le droit d'être un peu réac, comme ils vous en accuseront sur ce sujet, parce que cette réaction-là, c'est le vrai progrès de l'humanité.

Troisième sujet, non technocratique, et qui ne dépend pas des moyens : il faut que les enseignants, et spécialement les jeunes enseignants, puissent faire cours dans leurs classes sans être chahutés ni insultés, sans avoir en face d'eux le chaos absolu. Ecoutez-moi bien : ils s'en vont ! Ils passent les concours, et ils s'en vont ! Parce qu'ils n'osent pas dire que c'est impossible pour eux, la situation dans leurs classes ! Avec ces élèves qui sont plongés dans un tel chaos psychologique et culturel qu'il n'y a qu'agressivité, désespoir et chahut. Personne n'en parle. Moi je considère que le calme dans la classe et le respect des enseignants, fût-ce un jeune enseignant face à une classe difficile, fût-ce une jeune fille gracile devant des costauds graciles, c'est une priorité. Les enseignants doivent pouvoir faire cours dans le calme : il faut prendre les décisions nécessaires en discipline, mais aussi en éducation civique, à la vie de tous les jours, en persuasion. Nous sommes en train d'abandonner à leur sort nos enfants les plus fragiles, et cette non-assistance à enfant en danger devrait donner lieu envers nous aux sanctions civiques les plus lourdes !

Les enseignants abandonnés, ce sont des enfants abandonnés. Nous voulons restaurer les enseignants pour instaurer les enfants.

Reconquête pour reconstruire la formation professionnelle. Ca fonctionne très mal ! J'ai un souvenir formidable qui date du gouvernement Balladur. Tout le monde, tous les ministres étaient là : Balladur, Sarkozy, moi-même, etc. Il y avait antagonisme entre les différents organismes de représentation, chcun défendait son point de vue. Edouard Balladur, dans son style britannique, a ouvert le sujet de la formation professionnelle. Et là, il y a eu un climat d'unanimité irénique de paix sociale absolue ! Les syndicats et toutes les représentations se sont mises à dire que la formation professionnelle, ça allait très bien, et qu'il n'y avait rien à changer ! Vingt ans après, la formation professionnelle ne va toujours pas bien : elle ne va pas en direction des chômeurs, elle n'est pas une réalité constante et quotidienne de la vie du travail. La reconquête du travail et de l'emploi passe par une reconquête de la formation professionnelle, qui doit être offerte à ceux qui en ont le plus besoin ; c'est une nécessité.

Que dire de plus ? À la lecture de ce discours et à la vue des autres candidats potentiels pour 2017, je me demande encore pourquoi nous n'irions pas tous voter comme un seul homme pour Bayrou.

Pourtant, je ne sais pas pourquoi, mais nous allons encore avoir un duel entre un éléphant du Parti Socialiste, un candidat de droite qui devra avoir l'aval de Nicolas Sarkozy, le tout arbitré par des chemises brunes reteintes en bleu marine.

 

Tranches marginales d'imposition

19.09.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais les politiciens

La moitié des contribuables s'acquitte de l'impôt sur les revenus. Cette proportion est connue de longue date, mais une autre est un peu plus méconnue. Seuls deux millions d'entre eux paient 70% de cet impôt.

Et la gauche, toujours plus dogmatique et trouvant que c'est déjà trop, veut supprimer la première tranche marginale d'imposition pour en faire encore baisser le nombre. C'est symbolique et cela ne peut que caresser les frondeurs et leurs électeurs dans le sens du poil. En même temps, la rumeur enfle sur la dégradation de la note de la dette souveraine de la France de AA1 à AA2 par l'agence Moody's. Il serait donc temps de gérer les finances françaises en bon père de famille plutôt que d'octroyer des baisses d'impôts en augmentant les dépenses de l'état. Ce serait sans doute trop demander.

Je n'ai pas réussi à avoir des statistiques exactes, mais entre les déclarations des organisateurs et celles de la police, le nombre de contribuables qui verraient leurs contributions baisser voire supprimr serait estimé entre six et neuf millions. Cela fait tout de même beaucoup.

Ce qui n'a pas été dit bien fort, c'est que le montant des collectes de l'impôt sur le revenu ne doit pas baisser. Mécaniquement, cet impôt va donc augmenter pour les quelques nantis qui le paient. En effet, à moins que les règles élémentaires de calcul n'aient été modifiée depuis mon passage à l'école primaire, je ne vois pas comment, le nombre d'heureux contribuables crachant au bassinet diminuant, les sommes totales récoltées pourraient rester stables sans une augmentation pour ceux qui restent imposables. Les services de Bercy semblent à l'heure où j'écris ces lignes partager mon avis puisqu'ils envisagent de baisser les différentesz tranches. Se pose aussi le problème du premier euro imposable qui le sera à hauteur de 14%. Le ticket d'entrée dans l'impôt sur le revenu sera donc assez conséquent.

Or la suppression de cette première tranche est regrettable et nocive. L'impôt sur le revenu est le seul impôt direct qui permet au contribuable d'avoir conscience qu'il donne quelque chose à l'état pour assurer son fonctionnement. Le supprimer pour plus de la moitié des contribuables revient à en faire des assistés qui croiront de plus en plus que l'état leur est redevable, qu'il a une dette envers eux et que les contribuables qui paient cet impôt peuvent bien leur donner un peu d'argent. Après tout, penseront-ils, ce n'est que justice. Bien au contraire, il faudrait augmenter le nombre de tranches et avoir une première tranche symbolique à quelques centaines d'euros. Cela permettrait de créer un corps, un sentiment d'appartenance à un système et surtout, de bien faire comprendre aux contribuables que l'état n'est pas redevable de quoi que ce soit et que ce qu'ils touchent en aides sociales est le fruit de leur travail et de celui des autres contribuables. En outre, les contribuables des tranches aisées accepteraient sans doute plus facilement de s'acquitter de cet impôt s'ils savaient que tout le monde contribuait à la hauteur de ses moyens. Le système ne fonctionnant plus à sens unique, il ne pourrait que mieux fonctionner.

Au lieu de cela, la gauche ne fait toujours pas la différence entre égalité voire égalitarisme forcené et équité. Elle force toujours une redistribution des richesses par l'impôt et les charges sociales, ce qui ne fait que plomber de plus en plus les comptes du pays puisque ceux qui travaillent sont de plus en plus imposés pour donner à ceux qui sont présentés comme des victimes de la société.

Pourtant, rien ne change. Le cap reste le même. La politique menée est un échec cuisant attesté même par la conférence de presse de notre président hier ou les déclarations du premier ministre.

Le cap est irrévocable disent-ils. Mais à force de naviguer à vue, la ligne fluctue. On ne gère pas un pays à la petite semaine et, surtout, on ne le gère pas avec comme seul horizon la prochaine élection. En ce sens, le quinquennat est une horreur qui nous a poussé un peu plus dans le gouffre. On gère un pays à long terme, avec pragmatisme.

Tout ce qui manque aux hommes politiques de ces dernières années.

 

Doctorat

18.09.14 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste, est accusé par un journaliste de Médiapart de n'avoir pas eu les diplômes requis pour soutenir sa thèse de doctorat.

Chose étrange, l'université de Paris-VII s'est fendue d'un communiqué toutes affaires cessantes pour prétendre que cette thèses de doctorat en sociologie avait été soutenue de manière tout à fait régulière.

Ce faisant, elle ne répond pas à la question mais envoie un rideau de fumée. Comme Jean-Christophe Cembadélis ne répond pas non plus à la question parce qu'il parle d'inscription en maîtrise alors qu'il était en licence avec dérogation de l'université. Autre nuage de fumée bien opaque pour l'électeur moyen qui ne connaît rien au système universitaire.

En effet, le journaliste en question n'a jamais écrit que la soutenance de cette thèse était irrégulière. Il prétend simplement que le candidat ne possédait pas les diplômes requis à son inscription comme doctorant à l'université et que la conséquence de l'absence de ces diplômes antérieurs lui interdit de prétendre au grade universitaire de docteur. La nuance est de taille. De deux choses l'une, soit il se trompe et il doit se fendre immédiatement d'un communiqué de presse en décidant de changer de métier, soit il a les preuves de ce qu'il avance, preuves qu'il tient bien au chaud, partant du principe éculé de « tirez les premiers, messieurs les anglais ! ».

Personnellement, je dois dire que je penche pour la seconde possibilité vu le copinage qu'il peut y avoir entre certaines universités, les milieux politiques et les syndicats étudiants. Rappelez-vous du scandale de la MNEF. Je penche d'autant plus volontiers vers cette possibilité que depuis l'éclatement de cette affaire, Jean-Christophe Cambadélis n'a pas porté plainte pour diffamation et que l'université a répondu promptement à côté de la plaque. Lorsqu'on sait le temps qu'il faut pour obtenir un simple papier d'une université, on ne peut être que surpris de la rapidité de l'archiviste de Paris VII.

 

Le courage des frondeurs

17.09.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Monde de merde, Je hais les politiciens

L'assemblée nationale a voté la confiance au gouvernement de Manuel Valls malgré la fronde sévissant dans les rangs du Parti Socialiste. Nous avons à ce propos entendu plus d'un frondeur les derniers jours expliquant publiquement qu'ils étaient contre la politique gouvernementale et que cette dernière était inadmissible. Pourquoi pas, après tout, ils sont dans leur rôle. Mais ils ne sont pas très cohérents. D'un autre côté, peut-on raisonnablement attendre plus de nos élus que des petits-fils de Charlemagne ?

En effet, de deux choses l'unes. Soit ils sont contre la politique gouvernementale et ils doivent voter contre la confiance. Soit ils la soutiennent et peuvent s'exprimer pour. Ils peuvent aussi émettre des réserves, après tout, nous sommes encore dans un pays où nous jouissons d'une certaine liberté de parole. Mais en aucun cas ils ne peuvent rester au milieu du gué. S'ils y restent, ce n'est que parce qu'un vote refusant la confiance aboutirait le plus certainement à une dissolution de l'assemblée et, qu'au vu de l'état du pays, il y a fort à parier qu'une vague bleue voire brune — j'ai un peu de mal avec le bleu marine — déferlerait sur la chambre des députés.

Un homme politique responsable doit faire passer ses intérêts après ceux du pays. Sinon, ce n'est plus qu'un arriviste opportuniste et indigne du mandat qui lui a été confié. Que nous lui avons confié, ne l'oublions jamais. Chevènement avait de l'éclat lorsqu'il déclarait qu' « un ministre, ça ferme ça gueule ou ça démissionne » joignant l'acte à la parole. De Gaulle est parti lorsqu'il a été désavoué. Jospin a tiré les conséquences de son échec.

Aujourd'hui, rien de tout cela. Nos députés sont vissés à leurs sièges, à leurs rentes et leurs listes civiles. Ils modifient pour eux les lois et se permettent ce qu'ils interdisent au bon peuple. En effet, outre leur régime spécial de retraite, ils viennent de modifier en catimini leur système d'assurances sociales en lançant un appel d'offre. Le système que le monde entier nous envie sans que personne, notez-le bien, ne veuille l'utiliser chez lui — que le monde entier est idiot ! —, est bon pour le peuple mais pas pour ses représentants. Si la droite l'avait fait, la gauche aurait hurlé au scandale tout en étant bien contente d'en bénéficier. La gauche l'a fait, personne ne trouver rien à redire.

Et les mêmes hommes politiques se demandent encore pourquoi le Front National d'un côté et le Parti de Gauche de l'autre ont le vent en poupe. Si rien ne change rapidement, ces deux partis vont remplacer à l'hémicycle le Parti Socialiste et l'Union pour un Mouvement Populaire. Pour l'éviter, il faudrait, il suffirait juste que les hommes politiques mettent en accord leurs actes et leurs paroles, qu'ils retrouvent un peu de dignité.

Sauf que bien souvent, l'intérêt général s'efface très vite devant la somme des intérêts particuliers. Même ches les socialistes.

Surtout chez les socialistes.

 

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