Le président égyptien Al-Sissi a prononcé un discours qui est passé quasiment inaperçu. C'était le 28 décembre 2014, une dizaine de jours avant les attentats parisiens. Dans ce discours, il disait que les musulmans devaient révolutionner leur religion. Abd Al-Fattah Al-Sissi appelle les musulmans à lutter contre l'idéologie extrémiste et déclare : « Nous devons révolutionner notre religion. » Prônant « un discours religieux en accord avec son temps », Al-Sissi affirme que « la nation islamique est déchirée et détruite » par l'extrémisme. Il s'adresse directement au grand cheikh d'Al-Azah en ces termes : « Le monde entier attend de vous entendre ».
En voici quelques extraits.
Abd Al-Fattah Al-Sissi : Nous avons parlé plus tôt de l'importance du discours religieux, et je voudrais répéter que nous ne faisons pas assez concernant le véritable discours religieux. Le problème n'a jamais été notre foi. Il est peut-être lié à l'idéologie, une idéologie que nous sanctifions.
Je parle d'un discours religieux en accord avec son temps.
[…]
Je m'adresse aux érudits religieux et prédicateurs. Nous devons considérer longuement et froidement la situation actuelle. Je l'ai déjà dit plusieurs fois par le passé. Nous devons considérer longuement et froidement la situation dans laquelle nous nous trouvons. Il est inconcevable qu'en raison de l'idéologie que nous sanctifions, notre nation dans son ensemble soit source de préoccupations, de danger, de tueries et de destruction dans le monde entier. Il est inconcevable que cette idéologie… Je ne parle pas de « religion » mais d' « idéologie » – l'ensemble des idées et des textes que nous avons sanctifiés au cours des siècles, à tel point que les contester est devenu très difficile. On en est arrivé au point que [cette idéologie] est devenue hostile au monde entier. Peut-on imaginer qu' 1,6 milliard [de musulmans] tuent une population mondiale de 7 milliards pour pouvoir vivre [entre eux] ? C'est impensable.
Je prononce ces mots ici, à Al-Azhar, devant des prédicateurs et des érudits. Puisse Allah être témoin au Jour du Jugement de la sincérité de vos intentions, concernant ce que je vous dis aujourd'hui. Vous ne pouvez y voir clair en étant enfermés [dans cette idéologie]. Vous devez en émerger pour voir les choses de l'extérieur, pour vous rapprocher d'une idéologie réellement éclairée. Vous devez vous y opposer avec détermination.
[…]
Je le répète : Nous devons révolutionner notre religion.
Applaudissements de l'auditoire
Honorable imam (le grand cheikh d'Al-Azhar), vous êtes responsable devant Allah. Le monde entier est suspendu à vos lèvres, car la nation islamique entière est déchirée, détruite, et court à sa perte. Nous sommes ceux qui la menons à sa perte.
Tout n'est donc pas perdu même s'il est un peu tard. Affaire à suivre…
Extrait de Leçons d'économie du Dr. Adrian Rogers paru en 1931:
Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit. Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres. Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. On n’accroît pas les biens en les divisant.
Il faudrait faire apprendre cela à quelques hommes et femmes politiques, Gérard Filoche et Jean-Luc Mélenchon en tête !
J'ai vaguement entendu hier matin que Fleur Pellerin avait l'ambition de taxer la bande passante sur internet. Je dis vaguement entendu parce qu'une fois encore Radio France était en grève.
J'ajoute donc mon grain de sable à la dure lutte de la CGT et à Gérard Filoche à côté duquel Mélenchon ne peut passer que pour un affreux réactionnaire en affichant moi aussi mon soutien avec ce syndicat avant-gardiste roulant pour la lutte des classes :
Fig. 1 : la CGT, un syndicat en avance dans les années 50, 1750, entendons-nous bien !
Ne critiquons pas trop la CGT, elle a enfin un nouveau PDG qui lui ressemble et qui fait peuple. Le Paon avait trop une allure de col blanc et faisait vraiment tache entre Bernard Thibault — incapable de faire la différence entre une carte réseau et un équipement espion dans sa C6 de fonction, souvenez-vous — et Philippe Martinez. Ils doivent les choisir sur leur physique.
Mais revenons à des choses sérieuses puisqu'il est l'heure de taxer un peu plus. Le gouvernement envisage en effet d'instaurer une taxe sur le débit internet afin de faire payer des impôts à Google et autres géants américains du net qui jusqu'ici échappent au fisc français car ils sont installés à l'étranger, ces petits galopins. C'est le Canard Enchaîné, visiblement bien informé comme à son habitude, qui révèle cette information ce mercredi.
Personne ne se demande pourquoi l'optimisation fiscale a le vent en poupe. Et pour la calmer, on va taxer encore un peu plus. C'est certainement diablement efficace. Aussi, le ministre de la culture et des pin's — en honneur à l'inénarrable Jack Lang — propose sans rire d'instaurer une contribution indexée sur l'utilisation de la bande passante au-delà d'un certain seuil. Cette taxe serait déductible de l'impôt sur les bénéfices. Je sens venir l'usine à gaz avec des fuites comme seuls les gouvernements français successifs savent en construire.
Paris souhaite tester le potentiel de rentrées fiscales d'une telle mesure et, si elle s'avère applicable, proposer cette solution à ses partenaires européens, eux aussi à la recherche d'outils fiscaux pour taxer les groupes internet américains à la hauteur de leur activité réelle dans le pays. C'est intéressant. Là encore, cela ne répond pas à la question de l'optimisation fiscale entre pays européens. Cette taxe absurde serait totalement inutile si l'on prenait une bonne fois pour toute le temps d'harmoniser nos fiscalités. Cela n'a visiblement pas effleuré l'esprit de Fleur et le dossier part donc pour étude à Bercy.
Cerise sur le gâteau, cette taxe serait instaurée aux dires du ministre de la culture pour faire contribuer ces groupes numériques à la création française et européenne, comme doivent le faire les télévisions, obligées de consacrer un certain pourcentage de leur chiffre d'affaires à la création française et européenne, contrairement à un Netflix qui pourtant les concurrence.
Or à ma connaissance, l'impôt sur les sociétés n'est pas là pour cela. Non, la seule justification de cette nouvelle taxe est « on veut du pognon pour garder nos privilèges et ceux de notre clientèle ».
Vous vous souvenez de la vignette automobile ? Elle était faite pour les vieux. Je ne sais pas si un jour ils en ont vu la couleur.
Vous vous demandez sans doute pourquoi j'intitule ce papier ainsi. Tout simplement parce que la lutte contre le régime de protection sociale français qui nous a conduit dans le mur est sur le point de toucher à sa fin et, qu'ainsi, ce papier sera parfaitement référencé dans les moteurs de recherche.
Sécurité sociale : le tsunami final !
Tandis que le monde médiatique n’en a que pour l’élection législative du Doubs, la France s’enfonce inexorablement dans la misère, dont la cause est connue depuis bien longtemps de tous les Français lucides. En effet, nous savons tous que cela n’est pas la faute de l’euro (dont l’Allemagne s’accommode très bien), mais d’une crise structurelle.
Si la France va si mal, c’est parce qu’elle doit entretenir un État devenu omnipotent et ventripotent, qui écrase le pays par ses dépenses publiques exorbitantes et l’inflation exponentielle des charges sociales. À cela s’ajoute une réglementation excessive, édictée par une bureaucratie déconnectée des réalités économiques. Notre code du travail a franchi les 10 000 articles, la Suisse n’en compte 54 ! La France se classe derrière le Kazakhstan, le Rwanda, la Jamaïque en matière de liberté économique. Cette absence de liberté économique s’accompagne d’une liberté d’expression limitée par la pensée convenue et d’un grave manque de démocratie voulu pour faire durer une situation inique.
La France connaît régulièrement des révoltes. Elle s’achemine inexorablement vers une révolution. Tous les acteurs politico-médiatiques le savent, mais ils ne veulent pas y croire pour ne pas gâcher leurs derniers moments de privilégiés. La révolte actuelle la plus importante est pacifique et intelligente : c’est celle des « Libérés ». « Si la Sécurité sociale rembourse moins bien les soins, les classes moyennes vont la quitter pour une assurance privée », affirmait la ministre de la santé, Marisol Touraine, le 10 octobre dernier sur iTélé. Eh bien, Mme Touraine, les Français informés ne vous ont pas attendue, ils la quittent, se dénomment désormais « Les libérés », et s’expriment sur le site « mouvement-des-liberes.fr ». Les entrepreneurs, les créateurs de richesse ont enfin une solution viable et sereine : se libérer. Un exemple concret : un jeune entrepreneur au bord de la faillite sous le poids des charges sociales se « libère ». Résultat : entreprise sauvée et au bout de huit mois embauche d’un temps partiel. Cette solution, nos gouvernants de salon bien gominés semblent l’ignorer et préfèrent s’étriper sur l’insignifiant problème du dimanche travaillé, révélant ainsi leur totale absence de stratégie économique cohérente.
Depuis novembre 2012, le mouvement de libération est devenu massif. Des Français entreprenants ont pris leur destin en main et ne veulent plus subir la main mise étouffante du système sécurité sociale sur leur activité économique. Ils se sont mis résolument à dérouler la pelote juridique de ce système et mis à nu la connivence entre dirigeants de la Sécu, syndicats, politique, tribunaux et réseaux maçonniques. Qui sont ces Français qui ne veulent plus de la Sécurité sociale comme assureur unique ? Des citoyens qui pensent qu'il est de l'intérêt de leur pays et de ses habitants d'en finir avec une idéologie collectiviste qui, après avoir ruiné la Russie et ses satellites, ruine inexorablement la France. Des citoyens, ou plutôt un peuple étouffant sous l’emprise d’un système qui a fait main basse sur l’économie nationale et qui, pour perdurer, se nourrit de dettes et surtout du sang frais des créateurs d’activités et de richesses. Et voici ce que nous observons :
- une presse bâillonnée, distillant une information tronquée sous l’œil inquisiteur des directeurs de caisse et diffusant largement leur propagande mensongère ;
- des assureurs européens repoussés hors de France sous les menaces et les pressions gouvernementales ;
- des députés radicaux de gauche qui votent un amendement brandissant des menaces de prison (en fait, il ne s’agit que d’une gesticulation politicienne, car cet amendement ne vise pas ceux qui quittent la sécurité sociale française mais ceux qui le feraient sans s’assurer auprès d’un système européen).
Vous l’avez compris, ce système esclavagiste ne perdure qu’en enchaînant ses captifs en les cadenassant économiquement. La Sécu est une dictature qui ne dit pas son nom ! Actuellement, le mouvement prend de plus en plus d’ampleur. Claude Reichman, président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), sillonne inlassablement la France à la demande de libérés et futurs libérés et anime des réunions de 400 à 500 personnes, tandis que les demandes ne tarissent pas. Les juges commencent enfin à réaliser l’ampleur des dégâts économiques de ce système, tandis que les dirigeants de caisse paniquent et se désistent de leurs instances contre les libérés, de peur de nouveaux jugements négatifs qui provoqueraient le tsunami final. Il n’y a d’ailleurs pas d’autre d’alternative, comme le soulignait déjà le MLPS à sa création en 1991 : « la Sécurité sociale est au bord de la cessation de paiements, en dépit de la hausse constante des cotisations et de la diminution des prestations. Le budget social du pays est supérieur au budget de l'État. Or nul ne le vote ni ne le contrôle. Ces constats ne sont pas neufs. Les partis politiques déplorent cette situation, mais aucun n'ose avancer la solution qui s'impose. Celle-ci est pourtant simple. Elle consiste à supprimer le monopole de la Sécurité sociale. C'est à cause de ce monopole qu'il est impossible de réformer la Sécurité sociale. Mise en concurrence avec les mutuelles et les assurances privées, elle n'aura le choix qu'entre se réformer ou disparaître. »
Tout était déjà dit il y a maintenant 24 ans ! 24 ans perdus pour la France et pour les Français ! Mais comme en 1945, nous allons nous relever car nous avons enfin éradiqué la cause de notre mal.
Aucun commentaire de plus à faire. Mais comme la sécurité sociale française n'a plus aucun argument, elle se permet même d'attaquer en référé le site du Mouvement des libérés sous un motif parfaitement oiseux.
Nous sommes vraiment dans une république bananière.
La SNCF a présenté hier lors d'une conférence de presse des projets ambitieux. Par projet ambitieux pour la SNCF, je pensais à l'amélioration des dessertes sur les lignes secondaires que la SNCF saborde avant que la concurrence ne débarque en 2019. Que nenni, il s'agissait de projets numériques.
Et la SNCF voit les choses en grand puisqu'elle prévoit d'investir 450 millions d'euros dans ces projets. En particulier, elle veut fournir à tous ses voyageurs un accès internet à bord de ses trains. Qui plus est un accès gratuit. D'après la SNCF, il y aurait 9,6 millions d'utilisateurs par jour à satisfaire.
Pour le cas particulier des TGV — rien n'a été dit concernant les trains qui ne sont pas des TGV —, l'entreprise doit lancer un appel d'offre pour équiper ses trains de passerelles 4G/Wifi. C'est très bien, il me semblait que les TGV-Est avaient été équipés de Wifi, que le service était cher et fonctionnait mal. Guillaume Pépy indique même que, fin 2016, sans doute, l'ensemble des trains français pourra recevoir correctement internet. Objectif ambitieux surtout qu'il annonce un service gratuit ou plutôt un coût caché dans le prix du billet. Tant pis pour celui qui n'en a pas besoin.
Personnellement, en tant que grand voyageur plus et bifluoré, j'aurais préféré que Guillaume Pépy nous annonce que la SNCF allait simplement faire son métier, à savoir faire rouler des trains sur des rails et, si possible, les faire partir ou arriver à l'heure. Avec 450 millions d'euros, elle pourrait en refaire, des voies ! Pour information, la liaison Bordeaux-Lyon est fermée depuis le 4 juillet 2014 parce qu'il a été impossible de trouver 7 millions d'euros pour financer la remise en état de 22 km de voies. D'autres lignes secondaires sont traitées par le mépris avec des horaires inadaptés pour les faire mourir. La SNCF refuse de faire fonctionner le fret ferroviaire parce qu'elle est le premier transporteur routier français.
La SNCF fait donc tout sauf son métier alors qu'elle devrait être contrainte à ne faire que du transport ferroviaire. Pas du routier, du covoiturage ou autre.
Je me fiche de savoir si internet est accessible dans un TER qui n'existe plus. J'ajoute que je me contrefous d'avoir internet dans un train s'il n'est pas fichu de partir à l'heure parce qu'un contrôleur s'est fait agressé, parce qu'une vache est sur la voie ou tout simplement parce qu'une locomotive vétuste est tombée en panne, qu'une caténaire est tombée ou qu'une éclisse s'est dévissée.
Faire rouler des trains est le métier de la SNCF. Et ces trains sont actuellement de plus en plus pourris pour un tarif de plus en plus cher et un service totalement inexistant. Il n'y a plus aucune voiture bar dans un train qui n'est pas un TGV, les correspondances sont hasardeuses, mais il y a maintenant des pianos dans les gares. Empreintant régulièrement la ligne POLT, j'ai pu constater que les locomotives SYBIC utilisaient depuis quelque temps leurs deux pantographes. Habituellement, seulement l'un des deux est utilisés. Sur cette ligne alimentée en 1500 V continus et particulièrement vétuste, les deux pantographes sont utilisés pour ne pas faire trop vieillir des caténaires qui n'en peuvent plus et qui n'attendent qu'une bonne raison pour se rompre et tomber sur la voie. Cela arrive réguilièrement et la SNCF prétend que c'est l'ultra gauche ou les voleurs de métaux qui en sont responsables. Et lorsque l'on regarde ces SYBIC de prêts (les locomotives électriques les plus récentes), le bas de la carrosserie est rouillée et ne tient que par le film de sérigraphie.
À titre personnel, je considère que Guillaume Pépy se moque ouvertement de l'usager. Dans le jargon de la SNCF, on parle actuellement de client, mais nous ne sommes que des usagers parce que nous n'avons pas le choix du prestataire. Cette entreprise doit être l'une des grandes entreprises françaises la plus mal gérée. Sa direction n'a aucune vision, elle est noyautée par des syndicats à la bêtise crasse et personne ne veut rien y changer.
Vivement que la concurrence arrive. J'espère que d'ici-là la SNCF n'aura pas fait mourir toutes les lignes secondaires, préférant mettre des bus sur les routes à une heure où tout le monde se gargarise d'écologie.
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