Ne me faites pas dire que celle que je préfère, moi mon colon, c'est celle de 14-18. Non, je parle ici de la guerre que je mène contre la sécurité sociale française qui, malgré le fait qu'on nous rebat les oreilles qu'elle serait la meilleure du monde, a été classée bonne dernière de l'ensemble des régimes de protection sociale d'Europe dans une récente étude. Bonne dernière. Pourtant, il paraît que le monde entier nous l'envie. Il y aurait une contradiction dans les termes que cela ne m'étonnerait qu'à moitié. Passons, il faut bien l'École Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale pour arriver à résoudre ce point litigieux.
La semaine passée, donc, je n'étais pas mort, je n'étais pas non plus à l'ombre au frais de la princese. Non, j'étais encore à me battre. Cette fois-ci , ce n'était pas contre l'URSSAF, mais contre son alter ego, le RSI. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
J'ai en effet quitté le RSI officieusement à l'été 2014 mais, en raison d'un changement de siège social. Comme il m'avait appelé des sommes délirantes en début d'année, j'avais à ses dires assez payé à l'été 2014. Je voulais donc annoncer au RSI que je le quitterai le 31 décembre 2014 au soir. Cela me semblait plus facile.
C'était sans compter un rattrapage, un autre, en novembre, et qu'il n'a pas pu me justifier. J'ai donc dû avancer ma rupture officielle.
Ma lettre de rupture du 2 novembre 2014 n'a provoqué de sa part aucune réaction. D'un autre côté, de la part d'une mutuelle (ce n'est pas moi qui le dit, mais le code des impôts qui prétend que toutes les caisses de sécurité sociale sont des mutuelles) sans existence légale (là encore, ce n'est pas moi qui le prétend, mais le TGI de Nice le 11 décembre 2014 ainsi que la Cour d'Appel de Limoges le 20 octobre 2014 dans une autre affaire), le contraire eut été étonnant.
Et le 7 janvier dernier, je téléphone à mon organisme conventionné à la suite d'un dernier avis avant poursuites. Visiblement mon organisme conventionné n'avait pas été mis au courant par le RSI. Là encore, quoi de plus normal. Tout fonctionne parfaitement bien. C'est Gérard Quévillon, président du RSI qui le prétend.
J'indique à la responsable de l'organisme conventionné ma position, les textes de loi sur laquelle elle s'appuie et lui glisse dans la conversation que je serai au regret de devoir déposer plainte contre l'organisme conventionné, son président et elle-même si je recevais encore un seul courrier me demandant de régler des sommes indues.
Et il y eut un tel courrier.
J'ai donc rappelé l'organisme conventionné la semaine dernièer en lui demandant de m'établir un courrier de désistement des poursuites qu'ils menaçaient d'engager contre moi avant vendredi 27 février 2015, 17h00, faute de quoi je mettrai mes menaces à exécution.
Naturellement, personne ne m'a rappelé. Personne n'a pris la peine de rédiger un tel courrier. Sans doute pensaient-ils que ces menaces n'étaient que du vent. C'est mal me connaître.
Je me suis donc déplacé samedi matin à la brigade de gendarmerie de mon domicile. J'ai été reçu très gentiment par un gendarme qui n'a pas trop su comment écrire cette plainte. Il était pourtant de bonne volonté. J'ai donc pris ma propre plume et envoyé ce matin au procureur de la république de Brive-la-Gaillarde un courrier recommandé avec accusé de réception de 200g. Il aura de la lecture.
À suivre.
Le combat contre les monopoles illégaux de la sécurité sociale à la française continue. Je vous tiendrai plus amplement informé de mes démarches dans les jours qui viennent.
Quoi qu'il en soit, d'autres que moi se battent aussi contre ces organismes. C'est une question de survie, de leur propre survie, mais aussi de celle de l'économie française toute entière. Et dans ce combat, les bretons viennent de faire très fort.
Fig. 1 : communication à la mode bretonne
Attendons la réponse du RSI.
Ce matin, j'ai eu la chance de recevoir un coup de fil d'un banquier tenant l'un de mes comptes professionnels. Celui-ci était de la banque à l'écureuil, celle qui n'arrête pas de me briser les noisettes et qui m'a tout de même planté depuis 2004 dix millions d'euros hors taxe de contrats signés du fait de la plus grande incompétence de ses services juridiques.
Ce banquier — ou prétendu tel — fut à une époque le directeur régional des engagements, donc numéro 2 dans l'organigramme.
Ce matin, donc, il prenait son téléphone pour me demander ce qu'il fallait faire parce que mon compte était débiteur de 300 euros. Trois cents. Il est vrai qu'unilatéralement, mon autorisation de découvert avait été annulée après qu'ils m'ont permis de perdre un énorme contrat avec un client parfaitement solvable. Je n'y reviendrai pas, je n'ai pas pour habitude de tirer sur les ambulances ou de m'amuser des charlots.
Je l'ai rassuré en lui disant que, pour un prélèvement minime de TVA, il allait empocher tout plein de frais bancaires et, que de toute façon, il y avait des factures en cours qui auraient même dues être réglées par un client en décembre 2014. Là-dessus, pour ne pas perdre la face, il me rétorque que c'était malheureusement habituel et que c'était de pire en pire mais qu'avec le QE de la BCE, cela allait s'arranger.
Le QE de a BCE ? Et arranger le problème de l'économie française dans la même phrase ? Pour un Mélenchon ou une Marine qui n'ont aucune compétence économique, pourquoi pas. Mais dans la bouche de l'ancien numéro 2 d'une banque, cela montre son inculture crasse et sa profonde incompréhension des mécanismes économiques.
Je ne me paraphraserai pas. Pour ceux que cela intéresse, j'ai déjà parlé du QE de la BCE. Je trouve pour ma part que quelqu'un censé comprendre les mouvements économiques ne comprenne pas les implications de cette opération. À moins que cette personne n'ait finalement jamais eu les compétences pour occuper le poste de directeur des engagements, ce qui expliquerait rétrospectivement bien des choses : la politique de cette banque vis à vis de ses clients et les problèmes de financement de l'économie française tributaire du bien-vouloir de ces gens.
J'en profite pour écrire un billet rapidement, je n'aurai peut-être plus d'électricité dans quelques instants. En effet, un voisin, gros consommateur d'électricité avec des chambres froides est responsable de gros dysfonctionnements du réseau électrique dont la résolution échoit à ErDF.
Personnellement, à la place d'ErDF, il y a belle lurette que j'aurais soit coupé l'approvisionnement électrique de cette entreprise, soit assigné cette entreprise devant un tribunal civil — ou correctionnel, cela pourrait se plaider en raison d'une mise en danger de la vie d'autrui. A minima, je l'aurais assignée pour qu'elle mette son installation électrique en conformité.
En effet, mon hameau est relié au poste électrique principal du village par une ligne triphasée de 20 kV. À côté du château d'eau se trouvait un transformateur pour desservir les quelques maisons du coin et l'entreprise en question. Ce transformateur n'était plus suffisant et, il y a quelques années, je m'étais fendu d'un courrier recommandé pour expliquer à EDF (mon fournisseur d'électricité) qu'il fallait absolument faire quelque chose, la tension du secteur variant chez moi de 200 à 260V en fonction de ce qui est consommé par cette entreprise. Autant vous dire que rien n'a bougé.
Rien n'a bougé jusqu'à août 2014 où le réseau s'est mis à sauter régulièrement en raison de consommation excessive. Là, tout le voisinage a pris conscience du problème et ErDF a dû changer son fichu transformateur. S'ensuivit une bataille pour ne pas l'avoir chez moi déjà évoqué en ce lieu.
Depuis, rien n'a réellement changé. Le 31 décembre, j'ai fait venir les techniciens d'ErDF en urgence en raison d'instabilité de la ligne. L'onduleur devant mon serveur se mettait en alarme et j'ai dû le régler à sa sensibilité au minimum pour qu'il ne gueule plus toutes les deux minutes ! Ce n'est pas exactement un onduleur bas de gamme, c'est un APC line interactive à sortie sinusoïdale qui coûte quelques centaines d'euros.
Cet onduleur indique des sous-tensions toutes les deux ou trois minutes, se met en protection pour des variations trop rapides de la tension du secteur et vient de fusiller son pack de batteries en moins de deux mois tellement ces dernières sont sollicitées. Je ne suis pas le seul, un voisin a eu tous ses équipements électriques à changer (congélateur, ballon d'eau chaude, télévision et j'en passe).
Les techniciens d'ErDF devaient me recontacter au début du mois de février pour poser des instruments de mesure sur mon compteur. Que croyez-vous qu'il arriva ? Rien, personne n'est venu. Personne non plus n'a essayé de me recontacter.
Le problème n'allant pas en s'arrangeant puisque la dernière semaine nous avons eu plusieurs coupures de courant, plusieurs instabilités ayant conduit l'onduleur à se mettre en protection, je me suis un peu énervé hier samedi.
D'abord en téléphonant à ErDF. Rien à obtenir de ce côté-là, ce n'est pas pour eux une urgence. Pourtant, ce genre de chose pourrait provenir d'une cosse non serrée quelque part sur le réseau, chose tout à fait capable de mettre le feu quelque part, mais comme le feu n'est pas encore parti, ce n'est pas une urgence. Je vous laisse méditer sur le côté surréaliste de la chose. Il y a un problème, un abonné qui a quelques compétences dans le domaine de l'électricité signale le problème alors qu'il y a déjà eu un précédent et ErDF considère que ce n'est pas une urgence. Attendons donc un problème plus grave.
J'appelle donc EDF pour leur signaler la chose. Là, ce fut pire encore. Comme pour ErDF, je tombe sur un centre d'appel en maintenance informatique (avec des fiches clients en lecture seule, prenez-moi pour un imbécile, je ne dirai rien). Et la réponse a été sempiternellement « rappelez-nous lundi matin, nous ne pouvons rien faire pour vous d'ici-là ».
Résumons donc la situation : ErDF ne veut pas intervenir car ce n'est pas une urgence et pour tout ce qui n'est pas une urgence, le fournisseur d'énergie, ici EDF, doit envoyer un ordre au gestionnaire du réseau ErDF. Mais EDF ne le fait pas parce qu'ils sont en maintenance.
Entre temps, j'ai un serveur informatique qui fait la tête. Une machine pas chère du tout puisqu'il s'agit d'une machine à plus de 20000k€ HT (oui, vingt mille euros hors taxe). En quelques mois, j'ai déjà des barrettes mémoire qui ont claqué, l'un des processeurs, un disque. Autant dire que je suis assez satisfait du résultat. J'ai donc demandé à mon interlocutrice de me donner une adresse où envoyer ma réclamation pour faire jouer l'assurance d'EDF. La réponse m'a laissé assez songeur : il fallait que ma propre assurance m'indemnise.
Récapitulons. ErDF fait n'importe quoi. EDF ne dit rien et ne fait rien pour contraindre ErDF à faire son travail. Les appareils électriques du client final claquent et EDF, au lieu de faire jouer sa responsabilité et, le cas échéant, celle d'ErDF, se permet d'envoyer bouler le client sous prétexte qu'avec la convention CIDRE, c'est à l'assureur de ce client de faire le nécessaire et de couvrir les dégâts. C'est étrange. Personnellement, lorsque je fais des dégâts chez un client, c'est mon assurance RC-Pro qui couvre ces dégâts, pas l'assurance du client.
Cela ne se passera pas comme cela. Je ne vais pas demander à mon assureur de me rembourser des dégâts assez chers causés uniquement pas l'insuffisance des services d'un distributeur d'électricité et de son sous-traitant qui est aussi l'une de ses filiales.
J'ai tout de même appris qu'ErDF avait jusqu'à mardi soir pour intervenir à la suite de la réclamation du 31 décembre dernier. La suite, vraisemblablement mercredi matin parce que je suis prêt à parier que rien ne se passera d'ici-là.
Hier soir, j'étais à nouveau dans un train entre Paris et un coin perdu de province où il fait meilleur vivre qu'au centre de Paris. Je me suis donc rendu à la gare d'Orléans sise quai d'Austerlitz pour monter dans ce qu'il reste du Capitole et qui s'appelle pompeusement Téoz depuis que les trains Corail sont devenus à réservation obligatoire.
Les aménagements intérieurs sont récents, mais bien plus inconfortables dans les faits que les anciennes rames Corail puisqu'un passager sur quatre n'a même plus de tablette à sa disposition. Quant aux prises électriques, si elles sont bien là, je n'ai pas réussi à en trouver une seule de fonctionnelle. Le contrôleur non plus d'ailleurs.
Je devais donc prendre un train au départ de Paris-Austerlitz à 17h52 pour arriver à Uzerche à 21h34. J'avais de la chance le train est parti à l'heure. Une fois n'est pas coutume et il ne faudrait pas que j'en prenne trop habitude. Au bout de quelques minutes de trajet, pourtant, il s'arrête en pleine voie, le contrôleur nous interdisant formellement de descendre sur la voie. Nous étions de front avec deux RER de la ligne C. Et nous avons attendu une bonne demi-heure avant d'apprendre que tout le trafic était arrêté en raison de la panne d'un train un peu plus loin. Où ? Mystère, personne ne le savait vraiment, mais il y avait un train en panne. Je suppose que comme dnas les années 1990, cela coûte moins cher à la SNCF d'attendre la panne plutôt que de faire l'entretien préventif de ses rames, ce qui a eu la peau des Turbotrains, âgés alors que d'un peu plus de dix ans et qui ont trouvé une nouvelle jeunesse à l'étranger dès qu'ils ont été revendus, certains ayant poussé le vice en atteignant la vitesse honorable de 270 km/h.
Fig. 1 : symbole du déclin d'une grande entreprise qui se moque de ses usagers.
Mais revenons à mon dernier voyage. Nous étions donc arrêtés en pleine voie durant un peu plus d'une demi-heure pour un train en panne. Nous avons tout de même eu un peu de chance, ce n'était pas une vache sur la voie — sans doute sacrée par que lorsqu'une vache est sur la voie, personne ne prend la peine de l'y enlever —, un contrôleur agressé, un machinistre bourré, un feu de broussaille ou un barbecue de la CGT, les trois derniers cas pouvant être liés.
Nous sommes repartis comme nous nous sommes arrêtés, sans explication. Ce train ne s'arrête plus qu'à Chateauroux et Limoges et il fallait tout de même assurer les correspondances. Et ces correspondances ont été assurées… en car ! Je viens de vérifier, il n'y avait aucune raison pour laquelle elles n'auraient pu être assurées par le fer surtout que la seule correspondance en gare de Chateauroux était un TER qui allait vers Limoges en passant par Argenton-sur-Creuse, La Souterraine et quelques autres gares dont Saint-Sulpice. Même chose pour Périgueux et Ussel.
Vous allez me dire que je râle encore pour une raison oiseuse. Sans doute, mais je n'étais pas au bout de mes peines. J'ai une fois de plus pu constater que dans les TGV où l'usager passe en moyenne que deux ou trois heures contiennent un wagon bar, mais que dans les Téoz où les voyages sont beaucoup plus longs, seule une vente ambulante est disponible alors que, visiblement, un wagon avait l'aménagement idoine. Quant aux toilettes, j'en ai désespérément cherché. Ne me dites surtout pas qu'il y en a à chaque bout de voiture, je le sais. Il y en a même une pour les hommes et l'autre pour les femmes — vérifiez si vous ne me croyez pas ! Mais faut-il encore qu'elles soient ouvertes. Après avoir couru après un contrôleur, j'ai eu l'explication : les toilettes pour femmes de ma voiture étaient condamnées car le miroir était cassé. C'est bien, mais le remaquillage n'est pas la fonction première des toilettes d'un train. Quant aux autres, elles étaient fermées parce qu'il n'y avait pas d'eau.
Je constate une fois de plus que la SNCF n'a cure de tout ce qui n'est pas un TGV et se contrefiche des lignes même rapides. Il y a longtemps que les express sont totalement délaissés.
Mais ce n'est pas fini. Arrivé à Uzerche, comme d'habitude, une procession de voitures file vers Pompadour sous la pluie battante et une petite route de montagne parce qu'il est impossible d'y arriver le vendredi soir sauf à partir à 14h00 de Paris. Si chaque véhicule ne prenait qu'un seul voyager en gare d'Uzerche, une rame complète de TER serait occupée de Limoges à Pompadour.
Demain, je dois remonter dans un train de la SNCF direction Paris. Je viens de m'apercevoir que le trajet Pompadour-Limoges que j'ai pourtant payé n'apparaît pas sur ma carte Grand Voyageur Super Plus. Je sens que la justification va être épique parce qu'il est hors de question que je paie deux fois un voyage pour de telles prestations.
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