Garantie ponctualité

20.01.14 | par Le Grincheux | Catégories: Haines ordinaires

Les voies de la SNCF sont parfois impénétrables. En effet, le samedi 9 novembre dernier, j'ai essayé de prendre un TGV pour aller de Paris à Colmar. Un TGV direct car je voyageais avec un chat. Je devais arriver un peu avant 10h00 du matin à Colmar, j'ai eu du mal y arriver pour 14h00.

En effet, à la suite d'un incident totalement imputable à la SNCF en raison d'une désorganisation chronique, ce TGV censé être direct jusqu'à Strasbourg s'est arrêté un peu partout, circulant sur l'ancienne voie de Paris à Strasbourg allant jusqu'à s'arrêter à Reims et dans des gares improbables où même les express de la grande époque ne s'arrêtaient pas.

Le problème est surtout que la SNCF, dans sa grande bonté a décidé que ce train devait être terminus Strasbourg pour repartir immédiatement dans l'autre sens vers Paris sans accumuler de retard. Tous les voyageurs à destination de Sélestat et Colmar se sont donc retrouvés debout avec tous les étudiants au départ de Strasbourg dans une petite rame TER. Personne n'avait envisagé que les passagers à destination de Sélestat et Colmar essayeraient d'achever leur voyage.

Il était plus de 13h00 au départ de Strasbourg. J'étais parti à 6h30 de chez moi. Pour le chat, cela commençait à faire un peu long.

J'ai donc écrit à la SNCF pour demander une compensation en y ajoutant les deux billets, celui du chat et du bipède. Il n'y a aucune raison, le chat aussi était concerné. Et comme je dois payer un billet pour lui alors qu'il n'a même pas de place assise, autant aller jusqu'au bout de la démarche. Voici la réponse reçue par courrier :

REF DOSSIER : ROS74 - XXXXXX
Ces références sont à rappeler pour toute correspondance.   
Date du voyage : 09/11/2013     
Lille, le 18 janvier 2014

Madame, Monsieur,   

Vous nous avez adressé votre billet pour demander une compensation à la suite du retard de votre train. Avant tout, je vous réitère les regrets de la SNCF pour les désagréments que cela a généré au cours de votre voyage.

Après analyse, je vous informe de votre droit à une compensation de 30.80 euros. Cette compensation vous sera envoyée par courrier postal sous forme d'un Bon Voyage.

Non nominatif et valable 12 mois, ce bon vous permettra d'acquitter tout ou partie des prestations proposées sur le réseau Grandes Lignes ou Intercités.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sincères salutations.    

La Responsable du Service Garantie Ponctualité de Lille     

S. C.

La SNCF me rembourse donc la moitié des deux billets. Pour un retard de plus de quatre heures, sans compter la fin du voyage totalement ubuesque, c'est osé et anticommercial. Mais pourquoi se plaindre, ils ont bien considéré mon chat comme un voyageur ordinaire.

 

La SNCF et ses lignes secondaires

19.01.14 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les financiers, Je hais les politiciens

L'été dernier, la SNCF, RFF et la région Limousin ont enfin conduit les travaux qui s'imposaient sur l'antique ligne de Limoges à Brive-la-Gaillarde passant par Pomadour. Il était vraiment temps tant le service s'était dégradé. Non seulement rares étaient les trains à l'heure, mais les horaires étaient inadaptés. J'écris « étaient » car je pensais naïvement que ces travaux étaient faits pour renforcer l'offre et augmenter la vitesse des trains. Je suis un éternelt optimiste. Mal m'en a pris puisque cette offre n'a pas bougé et que les horaires sont toujours aussi mauvais. Il est toujours impossible de prendre le train de Pompadour pour aller travailler à Brive ou à Limoges. Les irréductibles qui veulent le faire prennent leur véhicule jusqu'à la ligne de Limoges à Brive par Uzerche.

Aujourd'hui, il est question de supprimer la partie centrale de la ligne allant de Saint-Yrieix à Pompadour, condamnant définitivement cette desserte. Je tire cette information d'une personne bien placé à la SNCF et qui soufaite garder l'anonymat.

Il est question de remplacer ce tronçon par une ligne d'autobus. Nous sommes en moyenne montagne, les routes sont rudes en été et difficiles en hiver. Il fallait déjà plus d'une heure en train pour aller de Pompadour à Limoges contre quarante-cinq minutes en voiture. Qui donc aura l'idée d'utiliser un bus et de prendre une correspondance pour un train, au bas mot une heure et vingt minutes pour aller de Pompadour à Limoges ? Personne, et la région Limousin ainsi que la SNCF nous diront de concert que même cette ligne de bus ne sera pas rentable.

J'ai pu lire ce matin que la justification de la fermeture à terme de cette ligne est son absence de rentabilité du fait d'un bassin de chalandise trop petit. Que ne faut-il pas lire. L'omnibus allant de Limoges à Brive en passant par Uzerche dessert un bassin largement moindre et ne semble pas souffrir du même défaut. Remarquez, il passe par Vigeois si vous voyez bien ce que je veux dire. Le problème du bassin de Pompadour n'est pas le nombre d'habitants. Il suffit de s'arrêter à l'entrée 44 de l'A20 et de regarder les gens qui viennent quotidiennent de Lubersac et Pompadour  pour se rendre à Limoges et tous ceux qui utilisent le parking de covoiturage pour comprendre que le problème n'est pas un problème de demande mais un problème d'offre insuffisante et inadaptée. Avec les seuls lycéens habitant le long de la ligne, on pourrait déjà passablement la remplir. Mais encore faudrait-il qu'ils puissent le prendre. À chaque fois que j'ai pris ce train le dimanche soir, il était complet arrivé à Limoges.

La SNCF ne veut pas conserver ces lignes secondaires et pour cela tout est bon. La manière la plus simple de faire est de désorganiser l'offre pour que la demande s'effondre, justifiant la raréfaction de l'offre jusqu'à la fermeture totale des lignes, remplacées par des autobus de plus en plus rares. On voit cela en Alsace (Colmar – Mulhouse par Meyeheim, Colmar – Neuf-Brisach et j'en passe), en Franche-Comté, dans le Massif-Central sans qu'aucune région ne semble s'en émouvoir en ces temps de disette budgétaire. L'abandon de ces lignes arrange tout le monde. La SNCF qui n'en veut pas et les régions qui sont bien contentes de faire des économies, rejetant le problème du transport sur les particuliers.

Or les transports sont une grosse partie de l'aménagement des territoires. À moins de vouloir transformer nos campagnes en désert, il faut maintenir ces moyens de transport. Je ne parle pas d'installer de nouvelles dessertes, ce serait illusoire, mais il faut maintenir les lignes existantes en s'adaptant à la demande.

Et pourquoi pas briser le tabou du service public. Il n'y a aucune raison que ces lignes ne puissent être rentables si elles sont correctement gérées.

 

Cabinets de recrutement

17.01.14 | par Le Grincheux | Catégories: Mauvaise humeur, Je hais les financiers

Peut-être vous en rappelez-vous. J'ai déposé une candidature auprès d'un cabinet de recrutement à la fin du mois de novembre 2013 pour une poste de chef de service dans un laboratoire d'électronique. Le permière fois, je me suis fait éconduire comme un malpropre car mes prétentions salariales était trop hautes. J'avais l'outrecuidance de demander 45000 € bruts par an parce qu'il faut tout de même manger et que j'estime que mon CV le vaut. Cela m'a été confirmé entre temps par un chasseur de tête de ma connaissance qui l'estime sans problème à 80000 €.

Quelque jours plus tard, Monsieur T. du même cabinet me rappelle en me disant que l'on pourrait certainement s'arranger pour ce salaire, mais refuse ma canditature après deux entretiens pour le motif oiseux suivant : personne trop technique. Pour un poste technique, cela me semble bizarre. Je préfèrerais entendre que je suis trop cher, trop vieux, trop compétent — oui, je l'ai entendu, avec le corollaire que je vais m'emmerder si on me donne le poste —, au moins, cela aurait le mérite d'être clair.

Le poste en question étant ouvertement indiqué sur le site internet de l'entreprise en question, je décide d'attaquer frontalement en envoyant mon CV ainsi qu'une lettre de motivation aux personnes en charge du recrutement, personnes identifiées par recoupement sur des sites comme Viadeo ou Linkedin. Nous étions en décembre 2013. Jusqu'à ces derniers jours, aucune nouvelle. Même pas une réponse polie, mais de cela, j'ai l'habitude.

M. T. m'appelle mercredi dernier comme si de rien n'était en me disant qu'il avait trouvé mon CV sur un site internet. Pourquoi pas. Je ne sais pas s'il se souvient de notre entretien, moi, en tout cas, je n'ai pas oublié. Je n'ai pas oublié la manière avec laquelle il m'a traité mais je joue le jeu. Nous discutons donc une grosse demi-heure jusqu'à ce que se pose l'épineuse question de ma rémunération. Je trouve pour ma part extrêment déplacée cette question parce que cela dépend d'un ensemble de facteurs qui dépasse de loin les seules responsabilités. J'estime les justes rémunérations en fonction de l'intérêt du poste, des responsabilités, de l'environnement de travail, des divers avantages, bref, d'un tas de paramètres que je n'avais pas.

Sachant que j'avais déjà été jeté par ce même monsieur, que je n'ose imaginer qu'il est bête au point de ne pas se rendre compte qu'il m'avait déjà démarché surtout au bout d'une demi-heure de discussion, j'annonce donc brutalement que je ne me déplacerai pas en-dessous d'un salaire de 60000 € brut annuel sur douze mois et que ce ticket d'entrée n'est pas négociable. La réponse m'a sidérée. Alors que j'ai essuyé un refus pour 45000 € en novembre, les 60000 € ne semblent pas inenvisageables. Les enchères montent, c'est parfait.

Pour être tout à fait honnête, j'aurais pris les 45000 €. Juste le temps pour trouver quelque chose de plus intéressant. Et rien ne m'interdit de faire la même chose à 60000 €.

Donc reprenons l'historique. Une grande entreprise de l'est de la France recherche plusieurs compétences pointues en électronique depuis plusieurs mois. Malgré le fait qu'il existe un service des ressources humaines, celle-ci délègue son recrutement à un cabinet de la région lyonnaise, cabinet dont la compétence est tout à fait relative et qui est incapable de fournir des candidats acceptables par l'entreprise soit parce qu'elle ne sait pas les repérer, soit parce que ses chargés de recrutement sont des billes.

La question est alors de savoir pourquoi cette entreprise ne recrute pas elle-même pour son propre compte plutôt que de passer pas des sous-traitants incapables.

 

La sale défaite

15.01.14 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Hier, à 16h38 commençait la cérémonie des vœux du président de la république à la presse. Elle se tenait dans la salle des fêtes du palais de l'Élysée. Une scène de boulevard, les costumes étaient de Donald Cardwell, les décors de Roger Harth, pardon, de Sadi Carnot.

Sur la forme, cette cérémonie était pathétique. Au premier rang, côté jardin, la foule immense des ministres. Cela ressemblait à la foule des hébreux filmée par Cecil B. DeMille. Cela dodelinait de la tête pour être bien sûr d'apparaître à la caméra, cela rigolait des piques présidentielles, cela se tordait les doigts, cela discutait même sans vergogne.

Sur la scène, je dois dire que c'était pire encore. Mon ancienne professeur de théâtre aurait parlé d'une élocution d'accordéon, de liaisons « maltapropos » et de fautes de Français. Combien de « voire même » a-t-on pu entendre ? Plus de deux heures trente de conférence de presse de cet acabit, c'est dur. C'est très dur.

Sur le fond, je ne sais pas trop ce qu'il faut réellement en retenir. J'avoue être partagé. Il y eut un moment la phrase suivante :

Je suis président de la république, c'est en ce sens qu'une interrogation m'habite.

Vous pouvez vérifier. Pour ma part, je note que François Hollande est président de la république depuis vingt mois et qu'au bout de vingt mois, il utilise toujours la méthode Coué pour s'en convaincre. Il faudrait que j'en parle de toute urgence à mon psychanalyste.

Mais le plus dérangeant n'est pas son utilisation de la méthode Coué. Après tout, la méthode Coué n'a jamais été réellement néfaste. Non, le plus dérangeant est son absence totale de vision pour l'avenir. Toutes les réponses étaient floues. J'admets que les réponses aux questions sur sa vie privée l'aient été. Les frasques extraconjugales — encore que je ne suis pas sûr qu'on puisse parler ici d'extraconjugalité — ne nous regardent pas à partir du moment où elles n'influent pas sur l'exercice du pouvoir et la fonction présidentielle. La seule chose qui regarde le peuple français, c'est le statut de la première dame de France, statut qui n'existe pas dans notre constitution, mais qui dans le cas de Valérie Trierweiler (à prononcer une bonne fois pour toute Trîrvaïlère sous peine de m'entendre parler de la place Broglie et non Breuil à Strasbourg !) coûte à l'état la bagatelle d'un cabinet avec neuf conseillers et quelques frais annexes.

Les réponses aux questions de politique intérieure et extérieure ont été floues. Un journaliste italien a mis les pieds dans le plat, mais si sa question était précise, la réponse l'était nettement moins. Officiellement, la ligne est celle de la démocratie sociale. Très bien. Officiellement toujours, le gouvernement va nous pondre un pacte de compétitivité qu'il va passer avec les entreprises. Là, les bras m'en tombent.

Les entreprises n'ont pas comme objet social de fournir de l'emploi. L'objet des entreprises est de fournir un produit en gardant une trésorerie positive. Subséquemment, elles fournissent des emplois pour atteindre ce but. Mais l'embauche n'est qu'une conséquence du fonctionnement de l'économie. Si l'économie ne fonctionne pas, le gouvernement aura beau jeu de diminuer les charges sur les entreprises, elles n'embaucheront personne. Et ce n'est pas parce que le MEDEF prétend pouvoir créer un million d'emplois que cela se fera. L'immense majorité des emplois en France se trouve dans les PME et TPE qui ne sont pas représentées par le MEDEF. Elles ne seront quasiment pas touchées, contrairement aux grands groupes, par ces baisses de charges. En revanche, l'impôt sur les sociétés qui a explosé cette année va les toucher de plein fouet. Je ne pense pas, à moins d'avoir une reprise soutenue et durable de l'économie, que ces entreprises vont prendre le risque d'embaucher.

Elles ne prendront pas ce risque pour une autre raison. Ce pacte de compétitivité va être discuté avec les partenaires sociaux. Mais peut-on une bonne fois pour toute remettre ces partenaires sociaux à la place qu'ils n'auraient jamais dû quitter ? Grâce à ses partenaires sociaux, nous avons la chance en France d'avoir une page de plus au droit du travail tous les trois jours ! Grâce à ces partenaires sociaux, nous avons un système social qui ne fonctionne plus parce qu'au lieu de tirer tous dans la même direction, nous avons des régimes spéciaux pour les retraites, pour les assurances maladies, pour les prévoyances, nous avons une partie des travailleurs qui reçoit à peu près toutes les prestations (les salariés) alors qu'une autre partie (les trois millions de travailleurs non salariés) ne servent qu'à payer sans jamais recevoir une quelconque prestation. Si le gouvernement ou l'assemblée trouve qu'une mesure est bonne, elle l'est dans l'absolu, que les partenaires sociaux soient d'accord ou non.

Le simple fait de toujours appeler aux partenaires sociaux interdit les réformes de fond qu'il faudrait faire de manière urgente en France. Il est en effet urgent de réformer l'assurance maladie qui doit fonctionner comme une organisme assurant un risque et non comme un impôt. Sans cela, les assurés iront voir des assurances étrangères (mais européennes) comme ils en ont le droit, assurances qui coûtent bien moins cher que la CPAM française et qui, contrairement à ce qui est raconté par leurs détracteurs, ne peuvent pas radier quelqu'un sauf si les primes ne sont pas réglées et qui n'ont pas le droit non plus d'augmenter les primes en fonction de l'âge. La même chose doit être faite pour les retraites. Plutôt que d'avoir des débats stériles et qui n'aboutiront à rien, il faut de façon urgente traiter le problème des multipensionnés et aligner tous les régimes spéciaux sur le régime général en créant une retraite à points pour tout le monde. Il est toujours possible de traiter de la pénibilité en modulant la valeur du point pour certains métiers réellement pénibles.

Quant à la fiscalité, pourrait-on une fois pour toute la stabiliser ? Pourrait-on une fois pour toute ôter ses œillères idéologiques pour éviter de garder des impôts idéologiques et contreproductifs comme l'ISF ou l'impôt sur les successions ? L'ISF est responsable d'un appauvrissement du pays (fuite des capitaux, dilution des capitaux sociaux des entreprises par ventes à la découpe à des fonds étrangers…) mais aussi du problème du logement dans les grandes villes (vente des appartements à la découpe, montage de SCI de bureaux plutôt que location pour loger des familles). L'offre étant de plus en plus faible vis à vis de la demande, les prix montent. Et Duflot se demande encore pourquoi. Quant à la fiscalité sur les successions, elle incite juste les gens à ne pas prévoir leurs vieux jours et à terminer aux crochets de la société. En effet, pour être propriétaire de son appartement, il faut en France avoir payé son impôt sur les revenus. Avec le reste, il faut s'endetter pour acheter un appartement puis payer les taxes de mutation et publications foncières ainsi que la taxe foncière tous les ans. Autant je trouve une explication à la taxe d'habitation, autant je ne vois pas bien à quoi correspond la taxe foncière si ce n'est une taxe sur la propriété. Mais il faut encore que les héritiers paient des droits de succession. Cette triple imposition sur les mêmes revenus incite donc à tout dépenser et à ne rien avoir pour soi. Une simplification avec des tranches marginales d'imposition sur les revenus allant jusqu'à 60 voir 70% et une suppression des ISF et droits de succession, ainsi qu'une suppression de toutes les niches fiscales, permettrait d'y voir plus clair.

Mais ce n'est pas demain que ce sera fait. Il y a en France 40% des foyers fiscaux qui ne paient par d'impôt sur les revenus et qui sont exonérés de quasiment tous les impôts et taxes directs. Le fait d'être non imposables ouvre aussi des droits à certaines allocations. Nous nous trouvons donc dans la situation aberrante suivante, à savoir que l'assujetti médian à l'impôt sur les revenus s'appauvrit de plus en plus pour payer de plus en plus d'allocations. Or les partenaires sociaux ne sont pas prêts à revenir sur ce système. Le gouvernement ne le veut pas non plus parce que cela fera immédiatement 40% de mécontents.

En 2014, il ne se passera donc rien. Sauf peut-être si le système implose en raison de la prochaine crise financière que l'on peut déjà prévoir. Là, la seule issue qui restera sera le chacun pour soi, donc le libéralisme total. C'est en refusant de réformer quand on le peut encore l'état providence que celui-ci va s'effacer devant le pire des libéralismes.

 

TVA

13.01.14 | par Le Grincheux | Catégories: Je hais les politiciens

Les taux de TVA ont été modifiés en France. Sans toutes les étrennes du gouvernement.

En regardant de près, il y a tout de même quelques aberrations qu'il aurait été de bon ton de corriger.

En effet, depuis le 1er janvier 2014, le papier toilette est au taux normal de TVA, soit à 20%. Tout comme les tampons hygiéniques et le sparadrap. Pour nos législateurs, ce ne sont donc pas des produits de première nécessité contrairement à certains condiments dont les câpres, taxés en produits de première nécessité à 5,5% et à la presse caniveau taxée à 2,1%.

Ainsi, ce qui ne sert pas ou dont nous pourrions nous passer est déclaré de première nécessité et ce qui est indispensable est bien plus fortement taxé. C'est tout de même bizarre.

À moins qu'il n'y ait derrière ces taux un message subliminal. En taxant le papier toilette à 20%, le gouvernement ne voudrait-il pas simplement nous signifier que nous n'avons pas fini d'en baver (pour rester poli) ?

 

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